Un brin d'histoire
Les débuts du FCN Le F.C. Nantes naît le 21 avril 1943 dans un café de la place du commerce, et officialisé par acte d’huissier (Mme Dauguet, rue Santeuil). Sous l'impulsion de Marcel Saupin, président de la Mellinet, six clubs nantais fusionnent . Saint-Pierre, Stade Nantais U.C., A.C. Batignolles, l'A.S.O. Nantaise et la Mellinet unissent leur force suivant le mot d'ordre de Saupin : « Petite équipe aujourd'hui, elle sera grande un jour si nous œuvrons ensemble. » Les couleurs jaune et verte sont choisies en référence à celles de l'écurie de chevaux de course de Jean Le Guillou, un des fondateurs du club. La Saint-Pierre de Nantes, venant de se classer en Division d'Honneur de la Ligue de l'Ouest cède alors sa place au FC Nantes. A l'issue de la première saison qui fut moyenne, le recrutement, géré par Saupin, Parlant et Hervé, s'oriente en région parisienne où de nombreux jeunes footballeurs émigraient vers la province afin d'éviter le Service du Travail Obligatoire en Allemagne. Marcel Braud est le premier président du F.C.N., mais Saupin en est le véritable patron. Saupin cherche alors un entraîneur de métier, qu'il trouve en la présence de Nuic, recommandant par ailleurs certains joueurs à Nantes, qu'il avait repéré lorsqu'il était à Paris. En 1944, Saupin est d'ailleurs porté à la présidence. En 1945 le FC Nantes remporte facilement la Coupe de l'Ouest en battant le S.O. Cholet 7-1, et devient également champion de l'Ouest en battant en finale le champion de Bretagne la T.A. de Rennes par 5 à 0. A la vue de ses résulats, de ses financements et du fait que SAupin soit un ami personnel de Gabriel Hanot,, le FC Nantes rejoint alors le Groupement des Clubs Autorisés (GCA), en même temps que le SCO d'Angers et Angoulême, et devint par la même occasion une équipe professionnelle dès la fin de la guerre (juillet 1945). La deuxième division comportant deux groupes, Nantes se retrouve dans la zone Nord avec Nancy, le Stade Français, le CA Paris, Troyes, le SCO d'Angers, Le Mans, Amiens, Mulhouse, Colmar, Besançon, Douai, Valenciennes et Angoulême. Les joueurs conservent tout de même leur emploi en dehors du football.
Période 1945/63 : les débuts en tant que professionnel
(à venir) Le premier match du FC Nantes en tant que professionnel se joue au Stade Olympique de Colombes, contre le C.A. Paris et une victoire 2-0. Le premier match à domicile est une défaite sur le même score contre l'A.S. Troyes (2600 spectateurs pour une recette de 118.045 anciens francs). Le club termine 5e pour cette première saison et l'entraîneur, Aimé Nuic, quitte Nantes pour Mulhouse suite à un différent.Antoine Raab lui succède alors en tant qu'entraineur-joueur. Après 16 matches consécutifs sans défaite, Nantes s'incline 9-0 à Sochaux, équipe en forme du moment. En 1953 la municipalité décide de donner de substantielles subventions au club afin de donner un coup de pouce à l'équipe pour la montée en division supérieure.
Période 1963/73 : L'accession en 1re division
Le 1er juin 1963, le club obtient sa montée en 1re division contre Sochaux. Le 10 juin, Marcel Saupin décède et ne verra donc jamais le club qu'il a créé parmi l'élite.
Période 1973/83 : Des titres et du beau jeu
C'est durant cette période que le célèbre jeu à la nantaise, fait d'actions offensives et bien huilées, fait son apparition.
Période 1983/92 : La période de mutation
(à venir) En Juillet 1992, le FCN rétrogradé 15 jours en D2 administrativement par la DNCG devient le FCNA : Football Club de Nantes Atlantique, et est finalement autorisé à reprendre sa place en D1.
Période 1992/97 : La génération dorée
En 1992 le jeu fait son retour en même temps que Jean-Claude Suaudeau au poste d'entraîneur. Entre 92 et 97 le club gagnera un championnat, sera finaliste de la coupe de france et demi-finaliste de la ligue des champions. C'est l'éclosion de tout un groupe de jeunes joueurs proposant un football agréable : Japhet N'Doram, Patrice Loko, Reynald Pedros, Nicolas Ouédec, Claude Makélélé, Christian Karembeu... Entre 95 et 97 le club étant en proie à des difficultés financières, les meilleurs éléments partirent les uns après les autres, connaissant des fortunes diverses : Loko, Ouedec et Pedros tombèrent rapidement dans l'oubli ainsi que les transferts à répétiton, et disparurent de l'équipe de France peu après l'Euro 96, N'Doram dut se battre contre des blessures persistantes à Monaco, tandis que Karembeu et Makelele s'en sortirent mieux, réussissant à s'imposer à l'étranger (notamment au Real Madrid) et devenant des membres actifs de l'équipe de France. En 1996 un jeune gardien de but se fait remarquer en arrêtant un penalty à Bastia lors de sa première apparition : Mickaël Landreau. Las des transferts de ses meilleurs éléments à chaque fin de saison, Jean-Claude Suaudeau quitte définitivement le monde du football, et laisse place à son successeur évident : Raynald Denoueix, jusqu'alors chargé de la formation.
1994/95 : Saison de tous les records
Alors que le club a fini 5e les deux saisons précédentes, Nantes fait partie des outsiders pour contrer le favori désigné : le Paris Saint-Germain. Champion d'automne avec dix points d'avance et aucune défaite, l'équipe ne sera jamais rejointe et ira même battre Paris 3-0 sur son terrain. Nantes gagna beaucoup de matches à domicile sur le score sans appel de 3-0, devenant ainsi le tarif maison. Cette saison-là Nantes a clairement survolé le championnat comme peuvent en témoigner ces statistiques :
Invincibilité : 32 journées
Plus petit nombre de défaite : 1
Victoires consécutives à domicile : 6
Victoires consécutives à l'extérieur : 3
Meilleure attaque : 71 buts
Meilleure défense : 34 buts
Meilleur buteur : Patrice Loko (22 buts)
Meilleur passeur : Reynald Pedros (10 passes décisives)
Plus longue série d'invincibilité pour un gardien : Dominique Casagrande (523 minutes)
Meilleur joueur étranger évoluant en France : Japhet N'Doram
Meilleur entraîneur Jean-Claude Suaudeau
Meilleur centre de formation
Période 1997/05 : Le club à nouveau en transition
Après l'exode de tous les joueurs du titre de 1995, le club stagne quelques saisons en milieu de tableau et finit par trouver un repreneur après le titre de champion obtenu en 2001 : la Socpresse qui nomme alors un président méconnaissant totalement le monde du football : Jean-Luc Gripond. Le 11 mars 2004, le nouveau propriétaire du club est Dassault, dans le cadre du rachat de la Socpresse par ce dernier. Celui-ci n'intervient nullement dans la gestion du club et laisse en place l'équipe dirigeante, montrant ainsi qu'il n'a jamais souhaité devenir propriétaire du FC Nantes, en cherchant seulement à ne pas perdre d'argent avec celui-ci. Lors de la saison 2003/04, Nantes s'incline face à Sochaux en finale de la coupe de la ligue aux tirs aux buts, suite à une Panenka manquée du capitaine et gardien Mickaël Landreau, privant ainsi le club de coupe d'Europe. La saison suivante est la plus mauvaise jamais réalisée depuis que le club est en Ligue 1 : Nantes se sauve lors de la dernière journée du championnat en finissant premier non-relégable : le club aura subi une crise sans précédent durant cette saison avec une fronde des joueurs menée par Landreau ayant pour issue le licenciement de l'entraineur Amisse, et les réactions très violentes de certains supporters notamment à Sochaux lors de la 37ème journée, envahissant le terrain, arrachant plus de 150 sièges, blessant quatre stadiers tout en cherchant en vain à molester le président Gripond. Lors de la trêve avant la saison du 2005/06, les cadres historiques du club (Robert Budzynski et Kléber Bobin à la direction, Mickaël Landreau, Frédéric Da Rocha pour les joueurs) sont invités à partir par l'équipe de Serge Dassault. Vahid Halilhodzic est également contacté pour devenir manager et entraineur, alors que Serge Le Dizet, entraineur actuel, n'est en place que depuis 6 mois. Jean-Luc Gripond est finalement remplacé par Rudi Roussillon le 28 juin 2005 en même temps que Robert Budzynski par Japhet N'Doram au poste de directeur sportif, lors d'une Assemblée Générale extraordinaire du groupe Dassault. Le club devient également une SA et non plus une SASP. Robert Budzynski quitte définitivement le club le 8 octobre 2005.